PARCOURS DES BUTTES DU CHÂTEL

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PLAN DU PARCOURS

ENTRE LES DEUX BUTTES / LE FOSSÉ

Vous entrez dans le site castral des Buttes du Châtel. Vous vous situez entre la haute-cour, à votre droite, et la basse-cour, à votre gauche. 

La haute-cour correspond à ce que l’on appelle traditionnellement la « motte castrale » ou la « motte féodale ». Il s’agit d’une fortification faite d’une butte de terre sur laquelle est construite une tour ou un petit château, en général en bois. 

La motte castrale est élevée artificiellement à partir de terre ramassée dans les environs. Pour renforcer la protection du site, des fossés sont formés autour. A Marcillé-Raoul ceux-ci ont vraisemblablement été creusés au XIIIe siècle // XIIe siècle.

La motte a deux utilités, c’est un point haut qui permet de surveiller les alentours et un lieu de repli sécurisé.  Érigée au Haut Moyen-Âge (500 à 1000 ap. JC), elle est plus ou moins l’ancêtre des châteaux forts en pierre. 

La motte castrale est souvent, comme ici, accompagnée d’une plateforme protégée, la basse-cour, accueillant d’autres bâtiments (chapelle, enclos à bestiaux, habitation…). La communication entre la basse-cour et la haute-cour se faisait par un pont suspendu qui pouvait être rapidement retiré en cas d’attaque imminente.

Nous vous invitons à présent à vous rendre sur la basse-cour pour en découvrir plus sur elle.

Le chêne de la liberté
En 1848, un chêne de la liberté a été planté sur la motte castrale en l’honneur de la nouvelle République. Le chêne est un symbole de la liberté, depuis la période de la Révolution française. Il symbolise aussi en tant qu’arbre de la vie, la continuité, la croissance, la force et la puissance. Il est devenu au cours du XIXème siècle un des symboles de la République française avec la Marianne ou la semeuse. Il figure depuis 1999 sur les pièces françaises d’un euro et de deux euros.
Sous la Restauration, entre les 2 empires, ordre est donné d’abattre les arbres de la liberté. La proclamation de la seconde République en février 1848 fut l’occasion dans tous les départements de reprendre à nouveau la tradition des arbres de la liberté de la première République.